Bonjour à Tous,
L’été s’approche et nous arrivons à la dernière soirée de jazz au Jazz Club La Ferme à Gouvieux avant la pause d’été. Espérons que le soleil que nous avons aperçu en avril reviendra pour l’été… !
Pour la soirée de juin nous avons le grand plaisir d’accueillir Rodolphe Raffalli Trio, le 12 juin 2015. Rodolphe est un guitariste avéré qu’il ne faut pas manquer, un spécialiste de la musique et guitare manouche, et un grand amateur et interprète de Brassens. Il sera accompagné par deux musiciens hors pair. Ca va « swinger » !
Le TRIO RODOLPHE RAFFALLI se compose donc de :
Plus d’info sur www.rodolpheraffalli.com
Réservez vite vos places. Du jazz, comme toujours, de très haut niveau !!
RESERVATION
Vendredi 12 juin 2015 à 21h
A La Ferme, 24 rue de la Mairie, Gouvieux
Participation sur place 13 Euro
1 – Réservation online : Réserver
2 – Réserver auprès de Jocelyne : 06 83 60 95 95
3 – Réserver par email à Michel : michel.kus@orange.fr
RODOLPHE RAFFALLI – guitare solo
Né en 1959, Rodolphe Raffalli a révélé très tôt des dons étonnants, puisqu’à 14 ans il se produisait déjà dans les cabarets parisiens et, comme il le dit lui-même « s’est jeté dans le monde musical de Django Reinhardt comme un papillon ». Autodidacte, il rencontre des guitaristes de renom tels que l’argentin Martin Torres ou le fameux Manouche de la Butte Montmartre avec lequel il se produit pendant deux ans. Alors intégré dans la grande famille des musiciens manouches, il assimile tout le répertoire de Django dont il a la virtuosité et le phrasé à la fois souple et puissant.
« Avec Chansonnettes Rodolphe Raffalli rend hommage au grand répertoire, aux chansons populaires de Piaf, Trenet, Aznavour, Ferré, mais aussi Brassens ou Michel Legrand, tous ces airs fredonnés par chacun, qui ont su traverser âges et continents pour désormais faire partie du patrimoine immatériel universel. La qualité de l’interprétation conforte une nouvelle fois la place qu’occupe Rodolphe Raffalli en tant que guitariste d’une musicalité exceptionnelle. Sans avoir de compte à rendre, il s’approprie le répertoire avec humanité et y apporte une touche tendrement décalée. Une démonstration éclatante de liberté. » (La Fnac)
Une vidéo avec Rodolphe Raffalli :
https://www.youtube.com/watch?v=w11oJxxY1a4&feature=youtu.be
La première partie sera avec par le groupe vocal à capella à 5 voix MaJyx (plus d’info ci-joint).
Visitez également notre site web : www.jazzoise.org
Jazzicalement – Med vänliga hälsningar
/Jahrl Stefan Norberg (mob +33 6 16 55 90 67)
>> Rodolphe Raffalli – guitare solo
Guitariste français né le 20 mai 1959 ; Rodolphe Raffalli commence l’apprentissage de son instrument dès l’âge de 8 ans.
Autodidacte, il fait ses premiers pas à la guitare sous l’ombre tutélaire du grand Django Reinhardt, mais loin de s’enfermer dans une esthétique unique, Rodolphe fréquente avec bonheur les chemins de traverse qui lui feront tour à tour découvrir la chanson française, la musique classique, le folklore d’Amérique latine, le jazz traditionnel et surtout l’improvisation.
Fin des années 1970, suite à sa rencontre du guitariste argentin Martin Torrés (Guitare d’Or au Mondial de Venise 1976), Rodolphe fréquente les manouches et gitans des puces de Saint-Ouen (Ninine et Mondine Garcia) comme du très montmartrois « Clairion des Chasseurs » (Maurice Ferret et Joseph Pouville). Retour aux sources pour ce franco-italo-corse qui intègre l’héritage de Django Reinhardt dans une esthétique propre où flotte, de manière sensible mais notable, l’esprit d’un autre italien, d’un autre émule de Django : le grand Henri Crolla.
Rodolphe est alors amené à approfondir sa connaissance des grands standards de jazz d’outre-atlantique (ces tubes indémodables des grands Cole Porter, Jerome Kern, Georges Gershwin, Fats Waller, Sidney Bechet etc) et élargit sa syntaxe harmonique à l’écoute du jazz américain. Nouvelle aventure en 1982 avec une incursion très sérieuse dans le classique où, tout autodidacte qu’il est, il étudie (sa seule oreille pour complice) les grands noms de la composition pour six-cordes : Bach, Scarlatti, Händel, Villa-Lobos etc. La route de Raffalli est également pavée de musiques sud-américaines, riches en guitares. Lui qui connut Atahulpa Yupanqui tout jeune à Paris, passa des heures au cœur du quartier latin à faire chanter sa guitare entouré de musiciens du Paraguay, du Pérou, d’Argentine et du Brésil. C’est toutefois sa manière du swing manouche qui lui vaut sa réputation et sa renommée grandissante en Europe. Rodolphe joue avec tous les manouches de Paris : Angelo Debarre, Moreno Winterstein, Christian Escoudé, pour ne pas citer le « clan » de la Clîope des puces : Ninine, Mondine et autres Tchavolo Schmidt !
C’est par un coup de maître qu’il se fait connaître du grand public. En 2001, Rodolphe se décide à enregistrer son premier album ! L’année est symbolique ; ce sont les 80 ans de la naissance de Georges Brassens, mais aussi le vingtième anniversaire de son décès. Rodolphe lui consacre un album magnifique, tout de lyrisme et de pudeur, d’admiration fertile et de travestissements respectueux. Publié par le label La Lichère et Frémeaux & Associés, le disque fut un événement médiatique et a connu la bagatelle de quelques 15 000 ventes (disque d’or dans le jazz), score exceptionnel pour ce petit monde alors pas si à la page qu’aujourd’hui : le swing manouche. Meilleure vente de jazz 2002 pour un éditeur indépendant (d’après GFK Panel), le disque inspire au grand critique Alain Gerber les mots suivants : « Personne avant lui n’avait si finement dégagé le lyrisme du chanteur-poète ni montré ce qui le rattache à la tradition du swing. Son disque est exquis » (Diapason). Deux ans plus tard, Rodolphe nous gratifiait d’un second disque, plus purement jazz-swing que le précédent, mais aussi original : compositions de Django alternant avec des adaptations de quelques monstres sacrés de la variété (Aznavour, Trenet, Gainsbourg !), standards américains et compositions personnelles « Avec ce disque magnifique qui fleure bon Django et Crolla, Rodolphe Raffalli entre à 42 ans dans la cour des grands. Un must », dixit Francis Couvreux dans Trad Mag.
Acclamé par la critique, suivi par un public fidèle, Rodolphe Raffalli, derrière sa quasi immuable réserve et timidité, continue d’innover, de chercher les métissages, harmoniques qui font sa griffe. Comme le note Hervé Guilleminot, dans Classica : « Chez Raffalli, on décèle plus de musicalité, de compréhension, et donc un supplément d’âme. Tout un monde semble se loger dans les six cordes d’une « sèche ». Presque une affaire de morale… ».
En novembre 2006, Rodolphe livrait un volume 2 de l’« Hommage à Georges Brassens » avec continuant aussi d’affirmer la fertilité du métissage entre création contemporaine et patrimoine intemporel.
Il revient aujourd’hui en studio au sein d’un quartet totalement renouvelé qui lui permet de renouer avec ses premiers amours : la musique sud-américaine et le jazz. Avec la fougue du pianiste Joël Bouquet, la sensibilité du contrebassiste Claude Mouton, la fraîcheur latine du percussionniste « Manfa », Rodolphe peut exprimer pleinement son exceptionnel feeling et la diversité de sa palette.
En live sur scène il se livre aujourd’hui avec ses deux complices de longue date, David Gastine et Sébastien Gastine.
>> David Gastine – guitare et chant
Né à Paris en 1972, c’est à l’âge de 15 ans que David Gastine commence à jouer de la guitare et à chanter. Après avoir parcouru en amateur différents univers musicaux, la découverte du « jazz manouche » est pour lui un tournant, et la naissance d’une passion évidente et forte.
Dès lors, il se spécialise dans la guitare d’accompagnement, la « pompe », si caractéristique de ce style pour en être aujourd’hui à l’instar de musiciens tels que Philippe « Doudou » Cuillerier ou Mathieu Chatelain, l’un des dignes représentants.
Samy Daussat, Selmer 607, Djangodrom, Rodolphe Raffalli, Angelo Debarre, Tchavolo Schmitt, Stochelo Rosenberg ou encore Moreno Winterstein, font partie des nombreux musiciens ou formations avec lesquels il a eu l’occasion de se produire.
En tant que chanteur, il agrémente ses prestations de sa voix grave de baryton, à la fois douce et puissante, pour ne pas oublier la place trop souvent méconnue qu’occupe la chanson dans ce genre musical.
>> Sébastien Gastine – contrebasse
Musicien éclectique et versatile, il commence par étudier le jazz au CIM, tout en améliorant sa technique auprès de musiciens américains de passage ç Paris. Très vite il trouve sa place dans différents formations de jazz (Michel Grailler, Sunny Murray, Richard Raux, Jérôme Barde, David El Malek…) et se produit régulièrement dans les clubs de la capitale. Il rencontre alors Téofilo Chantre, chanteur et compositeur Cap-verdien (Cesaria Evora), dont il intègre le groupe et avec lequel il enregistrera 3 albums avec tournées en France et à l’étranger. Il participe au démarrage de Babx en prenant part à la production du premier album de ce dernier. Parallèlement au travail de studio pour des albums de chanson (Balbino Medellin, Camélia Jordana, Babx, Flip Grater…), il poursuit son chemin dans le jazz français en devenant l’un des contrebassistes de prédilection de la scène « manouche ». Si Ninine Garcia, Potzi, Morena Winterstein ou Samy Daussat font appel régulièrement à ses services, c’est auprès de Rodolphe Raffalli que se noue la collaboration la plus régulière aboutissant à l’enregistrement en 2012 de son sixième album (sortie en 2013).
(Les textes des musiciens Raffalli, Gastine et Gastine on été copié du document « Rodolphe Raffalli Chansonnettes »)
1ière partie
>> MaJyx – groupe vocal à capella à 5 voix.
Le groupe à capella compose et revisite à leur façon des classiques Gospel, Jazz, RnB/Soul et World Music. Leur leitmotiv est « du pep’s, du fun et des harmonies » !
Tout a commencé au début des années 2000 quand Joan Minor, talentueuse chanteuse américaine de jazz, a décidé d’enseigner l’anglais à l’école EPITA au travers du Gospel. Suite à son départ pour New-York en 2005, plusieurs élèves ont décidé de continuer de chanter ensemble du Blues, Jazz, RnB, de la musique du monde et bien sûr du Gospel, sous le nom d’EpiChoir.
Après 10 ans d’enchantement et de plaisir, chaque membre a alors suivi son propre chemin. Impatients de chanter à nouveau, quelques anciens ont décidés de tenter une nouvelle aventure. Maïda, Jess, Yohann et Xavier ont alors fondé les « MaJyx ». Puis la voix profonde de Laurent est venue compléter la formation.