Bonjour à Tous,
L’été 2015 va doucement vers sa fin. Dans l’Oise nous avons eu un été superbe mais avec des pelouses grillées déjà début juillet…
Pour la première soirée jazz de la saison au Jazz Club La Ferme à Gouvieux, nous annonçons, avec fierté, Mario Canonge Trio, le 9 octobre 2015.
Mario Canonge est déjà venu en 2009 et cela aura pris presque 7 ans pour trouver une nouvelle date! Un pianiste extraordinaire, avec le rythme dans le sang ainsi que ses musiciens, également des grands noms sur les scènes internationales du jazz actuel.
MARIO CANONGE TRIO se compose donc de :
Plus d’info sur http://mariocanonge.net/accueil.html
Quelques vidéos avec Mario Canonge Trio:
Mario Canonge Trio « Mitan » Live au Duc des Lombards en 2015
Mario Canonge Trio au SESC Santana à São Paulo, Brésil en 2011.
Réservez vite vos places. Du jazz, comme toujours, de très haut niveau !!
La première partie sera avec par le groupe DJEDA (groupe de forts accents Jazz/Soul, www.djeda.fr), avec un extrait « Who can say« .
**RESERVATION**
Vendredi 9 octobre 2015 à 21h
A La Ferme, 24 rue de la Mairie, Gouvieux
Participation sur place 13 Euro
1 – Réservation online : Réserver
2 – Réserver auprès de Jocelyne : 06 83 60 95 95
3 – Réserver par email à Michel : michel.kus@orange.fr
Visitez également notre site web : www.jazzoise.org
Jazzicalement – Med vänliga hälsningar
/Jahrl Stefan Norberg (mob +33 6 16 55 90 67)
BIOGRAPHIES
** MARIO CANONGE – piano
Mario Canonge est un pianiste martiniquais. Il commence à jouer à l’adolescence et accompagne la chorale de l’église du François en Martinique. A partir de 1979, il étudie la musique à Paris et joue beaucoup de musique latine au début des années 80, notamment dans le groupe La Manigua avant d’être, avec Nguyen Lê le cofondateur du groupe de jazz-rock-fusion Ultramarine. Très inspiré par les deux grands noms antillais du piano, Marius Cultier et Alain Jean-Marie, c’est un pianiste reconnu et virtuose, et il devient vite très demandé (Lavelle, Dee Dee Bridgewater, Nicole Croisille, Ralph Thamar, mais aussi Carter Jefferson, Chico Freeman, Turk Mauro, Simon Spang-Hanssen…).
Il crée Sakiyo avec Michel Alibo, puis débute une carrière en solo avec « Retour aux sources » en 1991. C’est un tournant qui le voit renouer avec la musique de ses racines, la mazurka, la biguine mélangée au jazz et au zouk. Avec son groupe Kann’, Mario joue beaucoup et touche un large public aux Antilles et en métropole. Pendant plusieurs années, le quartet tourne même au-delà des frontières, et les collaborations de Mario continuent (Kassav, Malavoi…) ainsi que d’innombrables séances de studio pour la musique des Caraïbes et dans tous les styles (Beethova Obas, Michel Jonasz, Laurent Voulzy…).
En 2002, Mario monte Sakésho, avec Andy Narell, Michel Alibo et Jean-Philippe Fanfant. Deux disques sont produits plus un DVD qui entrainent le quartet dans de nombreux festivals. Côté Afrique, Mario joue beaucoup avec son vieux complice Etienne Mbappé mais aussi avec Manu Dibango, Richard Bona, Gino Sitson, etc.
En 2004, nouveau virage, cette fois-ci très jazz – tout en restant caribéen – avec Rhizome. Jacques Schwarz-Bart, Antonio Sanchez et Roy Hargrove sont de la partie. Une tournée panaméricaine débute, qui durera toute l’année, avec la participation d’Horacio ‘el negro’ Hernandez. En 2008, Mario fait tourner le répertoire de Rhizome en trio avec Linley Marthe et Chander Sardjoe et publie l’album live du groupe. Le trio enchaine les tournées sur les cinq continents. D’autres collaborations naissent avec par exemple ce duo piano-contrebasse très important pour Mario Canonge constitué avec Michel Zénino, ou bien cet autre duo de piano avec Alain Jean-Marie. Mario accompagne aussi avec bonheur plusieurs voix féminines comme la chanteuse Tangora ou encore Viviane Ginapé.
En 2011, Mario Canonge publie mitan, un album jazz salué par la critique, et qu’il décrit ainsi : « mitan, c’est aussi le mitan de ma vie. En réalité, c’est pour moi le commencement d’un à venir plus riche, d’une envie d’avancer, de progresser, de m’élever encore et encore, essayant d’effleurer, de toucher, de saisir de mes dix doigts un vital essentiel ». Dans le courant de l’été, Mario et Michel Zenino se produisent dans le cadre du festival Jazz à Porquerolles. Le concert est filmé et donne lieu à un DVD qui sort début 2013. Vers la fin de l’année, Mario joue sur l’album du guitariste dominiquais Cameron Pierre, « Radio Jumbo ». C’est l’occasion de rencontrer Courtney Pine qui produit l’album. Ce dernier l’appelle alors pour jouer sur son album « House of legends » qui sort à la fin de l’année 2012. C’est également à cette période que nait un trio prometteur baptisé CAB, et formé avec le chanteur camerounais Blick Bassy et le percussionniste brésilien Adriano Tenorio DD. Le groupe tourne régulièrement et prépare un album à paraître en 2014.
(du site www.mariocanonge.net)
** LUKMIL PEREZ – batterie
Né à La Havane en 1979, Lukmil Perez Herrera étudié la batterie et les percussions cubaines dès l’âge de 11 ans à la «Escuela Elemental de Arte» où il suit un cursus de formation musicale poussé. Lukmil découvre et se passionne alors pour le Jazz et opte définitivement pour la batterie. Fortement influencé par les maîtres américains que sont Tony Williams, Jack DeJohnette, Roy Haynes, Peter Erskine, Max Roach.
Dès sa sortie de l’école, il commence donc par jouer dans diverses formations de Salsa, et de musiques traditionnelles cubaines. Toujours, perfectionnant son jeu de percussions (Tumbadora, Bongos, Timbales) et continuant d’explorer les possibilités de son instrument de prédilection, la batterie.
Il participe aux projets de Maria Carida Valdes,. Durant cette même période, il remplace son batteur préféré Ernesto Simpson dans le groupe Perspectiva, dirigé par Arturo Sandoval. En 1996 il passe avec succès une audition pour participer à la création du groupe Havana Ensemble. Dans cette formation, véritable émanation d’Irakere et groupe phare des années 90 vont se croiser la plupart des musiciens qui comptent aujourd’hui dans le jazz Cubain. Il y rencontre le trompettiste «El Indio» Mario Morejon Hernandez. Ensemble ils entament une série de tournées internationales qui les conduiront en Amérique centrale et latine, aux Etats-Unis et en Europe. Il décide alors de s’installer en Italie d’où il peut rayonner dans toute l’Europe et participer à plusieurs formations, notamment celle du bassiste cubain Felipe Cabrera.
En 2001 après avoir enregistré à La Havane, en trio et en live, avec le jeune pianiste virtuose Tony Perez, Lukmil se fixe à Paris et trouve une nouvelle reconnaissance qui accélère son actualité. Batteur attitré du «El Indio Sextet» il enregistre en novembre de la même année le deuxième album du trompettiste, et poursuit avec Felipe Cabrera une collaboration qui débouche sur un deuxième album et une participation au spectacle de Jérôme Savary «Looking for Chano». Depuis il a joué dans de nombreuses formations Orlando Poleo,Tito Puente, Michael Schunke, et developpe son propre projet musical sur des compositions originales dans son Colectivo.
(du site http://www.concerts.fr)
** FELIPE CABRERA– contrebassiste
Né le 15 août 1961 à la Havane, Felipe Cabrera appartient à la génération montante de ces premiers musiciens et compositeurs cubains » produits de la révolution » qui ont choisi le jazz et sa grande liberté de création comme forme d’expression. Il commence à étudier la musique à l’âge de 8 ans et suit un parcours classique sur une période de 18 ans, dont les 5 dernières années au célèbre » Instituto Superior de Arte « . Il entre alors au prestigieux National Symphony Orchestra en tant que premier basson et entreprend d’étudier par lui-même la basse. Des amitiés fortes se nouent avec d’autres musiciens tel que Pablo Milanes & Sylvio Rodriguez pour qui Felipe enregistrera le basson dans ses albums à la fin des années 70. En 1984, il devient le bassiste de Gonzalo Rubalcaba dans la formation « Proyecto » et par la suite le « Cuerteto Cubano ». Leur collaboration durera quinze ans. Une période riche en concerts à travers le monde entier.
Le quintette est alors parrainé par le trompettiste Dizzie Gillespie «himself». Felipe enregistre 8 albums avec Gonzalo Rubalcaba dont 2 seront nominés aux Grammy Award (“Rapsodia”1995 & “Antiguo” 1996). Cette période coïncide avec de nombreuses collaboration avec d’autres grands noms de la musique cubaine tels que Tata Guines, Changuito Quintana, Sergio Vitier, Santiago Feliu, Frank Emilio Flynn, Roberto Fonseca, Roberto Carcaces, Yosvani Terry, Daphnis Prieto et bien d’autres encore, sans oublier les inoubliables et fameuses jam sessions au «Havana Jazz Club» “La Zorra y El Cuervo” avec George Benson, Wynton Marsalis, Giovanno Hidalgo.
Felipe se construit dès lors une longue carrière internationale de bassiste sidemann, scènes, collaborations, enregistrements avec entre autres Harold Lopez Nusa, Roberto Fonseca, Julien Loureau, Chano Dominguez, Mamani Keita, African salsa band Africando, David Sanchez, Chico Freeman, Arturo Sandoval, Eddie Palmeri, Chris Potter, Omara Portundo, Mayra Andrade, Yuri Buenaventura, Jacky Terrasson….
Felipe Cabrera a collaboré au dernier album Roberto Fonseca «Yo» qui a été nominé au 56eme Grammy Awards 2013.
En 2014 il enregistre son troisième album «Night Poems»(Ditribution Socadisc/Absilone febuary 2015) en duo avec le pianist Léonardo Montana.
(du site http://www.felipecabreracardenas.com)